Cancer de l’ovaire : une nouvelle piste pour lutter contre cette maladie très souvent diagnostiquée tard
RECHERCHE – Dans trois-quarts des cas, il est découvert à un stade très avancé. Avec un taux de survie de seulement 30% à 5 ans, le cancer de l’ovaire fait partie des plus redoutables. Des chercheuses québécoises apportent cependant un vent d’espoir. Elles ont découvert le rôle crucial d’une protéine dans le développement des métastases.
Chaque année en France, 4.500 femmes sont diagnostiquées d’un cancer de l’ovaire. Si cela en fait un cancer peu fréquent comparé à celui du sein, par exemple, il n’en reste pas moins redoutable. Dans 75% des cas, le diagnostic arrive trop tard, alors que la maladie a déjà atteint le stade III. Des chercheuses montréalaises pensent cependant avoir trouvé une piste qui pourrait permettre de la combattre plus facilement.
Selon leur étude, parue en juin dans la revue scientifique Nature Communications, la neutralisation d’une protéine pourrait permettre d’empêcher le développement des métastases, responsables de 90 % des décès.
Bloquer une molécule « taxi » pour empêcher le développement de métastases