Mythes et réalité.
Tous les deux ans, la Fondation contre le Cancer commandite une enquête
afin de mieux connaître les idées reçues des Belges sur le cancer.
Le « baromètre du cancer » 2015
Début 2015, la Fondation contre le Cancer a réalisé
sa deuxième enquête sur la perception des risques
du cancer auprès de 1.000 Belges âgés de 16 à 70 ans.
Constatation principale : la majorité de la population
estime que le cancer est plutôt une conséquence de
facteurs extérieurs (pollution, additifs dans l’alimentation…)
que du mode de vie. Il est pourtant lié à plus de la moitié
des cancers.
Risques perçus vs risques réels
Il existe encore de fortes divergences entre les principaux facteurs de risques perçus par la population
et les véritables facteurs de risque du cancer. Certains sont bien connus, comme le tabac, l’exposition
au soleil, le banc solaire, ou, dans une moindre mesure, l’obésité et l’alcool. Par contre, certains
mythes subsistent.
- La pollution de l’air se classe en 3 ème facteur de risque perçu, alors qu’elle ne serait liée en
réalité qu’à 2% à 4% des cancers.
- Les additifs alimentaires sont quant à eux perçus comme cancérigènes par 64% de la
population, alors que ceux autorisés dans l’Union Européenne sont sans danger identifié à ce jour.
- La proximité avec une centrale nucléaire est également perçue comme cancérigène par 63% de
la population ce qui est une augmentation de 8% par rapport au précédent Baromètre ! Cependant,
- habiter près d’une centrale nucléaire en parfait état de fonctionnement n’est pas, en soi, lié à un
risque accru de cancer.
- Autre mythe largement répandu dans la population : le lien entre stress et cancer. De nombreuses
études ont été menées sur ce sujet. Jusqu’à maintenant, aucune n’a pu démontrer un lien direct entre
stress et cancer. Cette fausse croyance est plus répandue en Wallonie (71%) qu’en Flandre (55%).