La sophrologie aide à supporter les traitements
Parce que 350.000 personnes apprennent chaque année qu’elles souffrent d’un cancer, Catherine Aliotta, notre blogueuse, sort un manuel pratique Sophrologie et cancer, chez InterEditions.
Non, la sophrologie ne guérit pas le cancer, mais elle est reconnue, par le dernier Plan Cancer du ministère de la Santé, comme un soin oncologique de support. A juste titre.
Pour Catherine Aliotta, sophrologue et fondatrice de l’Institut de formation à la sophrologie de Paris, « face au cancer, il ne faut pas s’en remettre uniquement à son oncologue, il faut être également actif de son traitement. »
Éliminer les angoisses des traitements
Les personnes souffrant de cancer appréhendent les traitements (chimiothérapie, radiothérapie) dont ils se plaignent souvent que ces derniers les rendent plus malades que la maladie.
La sophrologie, par des exercices de contractions musculaires, de respiration, permet d’évacuer la tension, de diminuer la douleur que génèrent les traitements.
Diminuer la fatigue
La chimiothérapie, avec ses effets secondaires importants, est une source de fatigue. Là encore, la sophrologie aide à retrouver une certaine vitalité, notamment par des exercices de visualisation où l’on se voit en forme, plein d’énergie, où l’on optimise et où l’on valorise les traitements qui deviennent des alliés contre la maladie.
Renforcer sa combativité
Les traitements du cancer sont longs. Si, au début, les malades sont motivés, au fil des mois, des années, l’observance des traitements diminue. La sophrologie aide aussi à retrouver une certaine détermination pour lutter contre la maladie.
Un travail sur la restauration de l’image de soi peut aussi être fait en sophrologie afin de retrouver un certain mieux-être.
Il s’agit d’un accompagnement au long cours, tout au long de la maladie, qui permet de diminuer les effets secondaires et de voir plus rapidement les bienfaits des traitements.