Hôpital : il faut aussi soigner le stress des patients
news Les patients fortement angoissés avant une intervention chirurgicale estiment que leur anxiété n’est pas
suffisamment prise en considération.
Cette enquête a été réalisée en France et les résultats sont relayés par Le Quotidien du Médecin. On apprend d’abord
que près de la moitié (47%) des patients devant subir une opération programmée se disent très angoissés, mais
à peine un sur cinq estime que ce stress a été bien pris en charge lors de l’hospitalisation.
Dans le cadre de ce sondage, les interventions relevaient de l’orthopédie, de la gastro-entérologie, de l’urologie et de
l’ophtalmologie. La moyenne du séjour a été de 2,8 nuits d’hospitalisation, mais elle passe à 3,3 nuits pour les patients
les plus fortement angoissés. Plus les personnes se disent angoissées, moins elles jugent la réponse du
personnel soignant conforme à leurs attentes, et moins elles sont satisfaites.
La grande majorité des répondants (83%) estime qu’échanger – en tout cas davantage – avec les professionnels de
santé les aurait aidés, et un sur six aurait apprécié recevoir de la documentation sur les étapes de l’hospitalisation, en
incluant le témoignage d’autres patients. Un quart considère aussi qu’un soutien par téléphone aurait constitué
un « plus ». Des pistes à explorer, sachant combien le bien-être psychologique peut influer sur l’évolution de l’état de
santé physique.