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Cancers de la langue
Le cancer de la langue touche le plus souvent la partie mobile de la langue. Favorisé par le tabagisme, la consommation d’alcool et une mauvaise hygiène bucco-dentaire, ce type de cancer concerne le plus souvent les hommes. C’est d’ailleurs l’un des plus fréquents en France. Un diagnostic approfondi permet d’envisager le traitement à mettre en place.
Cancer de la langue, une maladie fréquente
Le cancer de la langue est l’un des cancers les plus fréquents. On dénombre 1 800 nouveaux cas par an chez les hommes, et 200 cas chez les femmes1. Ce type de cancer touche en majorité les hommes avec un pic entre 55 et 66 ans.
Les cancers de la portion mobile de la langue sont des cancers très visibles dans la bouche. Ils sont très fréquents.
Les facteurs favorisants sont connus:
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Tabagisme : Jusqu’à 90% des patients atteints d’un cancer de la bouche fument2 ;
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Alcoolisme : 75% des patients atteints d’un cancer de la bouche consomment de l’alcool ;
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La leukoplasie : une maladie qui se traduit par l’apparition de taches blanches sur la muqueuse de la bouche ;
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L’érythroplasie : une pathologie qui se caractérise par la présence de taches rouges sur la muqueuse de la bouche ;
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Mauvais hygiène ou état dentaire ;
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Le syndrome de Plummer-Vinson3 : l’association est extrêmement rare mais possible, seulement quelques cas cliniques ont été rapportés dans la littérature scientifique.
Ils sont développés à l’avant de la langue. Les cancers de la base de la langue sont développés en arrière de la langue, et sont plus rares, plus difficiles à diagnostiquer.
Les cancers de la partie mobile de la langue
LES SIGNES DE LA MALADIE
Les circonstances de découverte sont variables :
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Une discrète gêne lors de la mastication ou lors des mouvements de la langue ;
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De légers picotements accrus par les aliments acides ou épicés ;
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Une lésion de la langue découverte par le patient lui-même ou le dentiste ;
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La découverte d’un ganglion cervical.
L’examen montre une ulcération irrégulière à bords épais ou parfois une lésion bourgeonnante. L’aspect de cette lésion, de taille variable, souvent située en regard d’un chicot dentaire, est suspect. La palpation de la lésion permet d’apprécier l’importance de l’infiltration et de l’induration caractéristique. Cette induration irrégulière dépasse les bords de l’ulcération et s’étend d’avant en arrière. Le reste de la langue est souple.
Le médecin recherche une extension locale et des adénopathies. La biopsie est indispensable pour porter le diagnostic. On recherche également un cancer associé des voies aérodigestives supérieures par une fibroscopie.
Les métastases (poumons, foie, os) sont fréquentes (25% des cas).
DIAGNOSTIC DIFFÉRENTIEL
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Une ulcération traumatique ;
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L’ulcération des glossites (carence vitaminique, infection, mycose, toxique) ;
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Les états pré-cancéreux ( kératose vileuse maligne).
TRAITEMENT
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L’ablation des chicots et le traitement des dents cariées est un préalable indispensable.
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La radiothérapie, différentes techniques chirurgicales, la chimiothérapie sont utilisables.
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L’atteinte des aires ganglionnaires est traitée par chirurgie (évidement ganglionnaire) et la radiothérapie transcutanée.
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