Cancer de l’ovaire : la KULeuven développe un test permettant un traitement personnalisé
Des chercheurs de la KU Leuven ont développé un test qui permet de proposer aux patientes atteintes d’un cancer de l’ovaire un traitement adapté et spécifique à chacune, annonce l’université jeudi. Selon l’institution, il s’agit d’une première mondiale. Cette découverte offre des possibilités de tests pour d’autres cancers également.
Les biomarqueurs à la rescousse
En Belgique, environ 870 cas de cancer de l’ovaire sont diagnostiqués chaque année. L’immunothérapie, qui encourage les cellules immunitaires de la patiente à attaquer le cancer, semble ne pas fonctionner de manière optimale dans de nombreux cas pour le cancer de l’ovaire, ce qui est dû à la résistance des cellules cancéreuses pour ce type de cancer mais aussi à la grande diversité parmi les patie
C’est pourquoi l’équipe de la KU Leuven a cherché une autre méthode : « Nous avons recherché les biomarqueurs dynamiques et personnalisés. Ils permettent de déterminer les chances de survie des patientes« , explique le professeur Abhishek D. Garg. « Cela nous permet de prédire l’évolution de la maladie et d’adapter le traitement en conséquence. »
Bientôt un brevet
Le test utilise le sérum sanguin ajouté à certaines cellules en laboratoire. « Comme chaque tumeur laisse sa propre ’empreinte’ dans le sérum, les cellules réagiront différemment« , ajoute la doctorante Jenny Sprooten.
C’est la première fois qu’un test sur base de biomarqueurs est développé pour le cancer de l’ovaire, selon la KULeuven. Une demande de brevet est en cours. Ce test pourrait être utilisé d’ici 4 à 5ans. Ces résultats ont été publiés jeudi dans le Journal for ImmunoTherapy of Cancer.
Belga